Conférence de Taisha Abelar
Los Angeles - 24 août 1997
" Ce séminaire est nouveau pour nous, dit Taisha, c’est donc un non-faire."
Différents personnages émergent sous l’influence du non-faire. On peut se sentir comme un inconnu pour soi-même. Doucement mais sûrement, tous les panneaux indicateurs s’effacent d’eux-mêmes, l’un après l’autre. Bien que quelque chose subsiste.
Elle nous raconta alors l’histoire d’un vieil homme de 85 ans, qui ne savait plus qui il était et qui avait complètement cessé de parler. Par le passé, il avait eu un tempérament très dominateur, il disait à tout le monde ce qu’il fallait faire et faisait sans arrêt des plans pour les autres. Apparemment, il était également célèbre. Mais lorsque le psychiatre, qui était sur le point de s’en occuper, lui avait annoncé que son tarif horaire était de 350 $, le vieil homme l’avait immédiatement renégocié à 95 $ !
Sous l’influence du non-faire, on élague, on ajuste. Une fois de temps en temps, il est nécessaire de rehausser sa vie (de la mettre en valeur), et de jeter tout ce qui n’est pas nécessaire.
La sobriété selon le point de vue du vieux Nagual : ce que nous faisons doit être calculé fonctionnellement. L’intérêt se trouve dans la restauration de la lueur de conscience. Il s’agit de sortir de l’auto-contemplation du moi. Cela s’accomplit à travers la saturation, en faisant des passes magiques.
" Bobby – Taisha préfère le nom Robert, car elle ne ressent aucune affinité pour le flyer - est une grosse tache noire ; hideux, négligent et négligé. Nous sommes tous le véritable reflet de Bobby : mesquins et egomaniaques. Pour sortir de ses griffes, la seule solution est d’être de sobres guerrier-voyageurs. Cela demande de l’énergie et une discipline de fer (une intention inflexible). De cette façon, la lueur est restaurée. Bien sûr, ‘Robert’ se venge. C’est à travers l’auto-contemplation que nous sommes dévorés par les prédateurs. Alors, nous devons choisir certaines alternatives comme : penser en termes d’impeccabilité de façons à rallumer la lueur, et rechercher le voyage dans l’inconnu.
Nous sommes des guerrier-voyageurs sur la route de l’Infini.
Quelques faits énergétiques : nous sommes reliés via le point d’assemblage à la Mer Sombre de la Conscience. Des êtres organiques, inorganiques, et d’autres êtres sont comme des sondes à travers lesquelles l’Univers prend conscience de lui-même. Par conséquent, cela demande des nerfs en acier, une intention inflexible, et de la discipline pour s’aventurer dans l’inconnu. La sobriété et le détachement sont nécessaires afin de ne pas devenir cinglé à cause des soucis relatifs au ‘moi’. Un sentiment de distance est essentiel. Au début, on se dit, " Je ne peux pas faire ça," mais rapidement on réalise que la seule alternative que l’on a est de faire grandir la lueur de la conscience.
Nous sommes hypnotisés par les idoles pop et les chanteurs. Cela nous oblige à essayer d’adopter l’attitude de ces idiots et à nourrir Bobby à travers notre apitoiement. La discipline et la sobriété sont les seules façons de garder les prédateurs à distance.
Nous avons fait les Passes pour la Matrice, l’Intention, et la Série de la Chaleur.
Seconde conférence
- Quel est l'état d’esprit adéquat pour pratiquer les passes de Tenségrité ?
- Un acquiescement élégant.
Don Juan dit un jour à Taisha qu’elle devait apprendre à se mouvoir. Une membre du groupe de don Juan, nommée Clara Bung, avait étudié les arts martiaux en Chine. C’était une experte du long bâton, et sa connaissance avait influencé don Juan. Taisha lui demanda de lui enseigner la technique du long bâton, mais celle-ci refusa et lui dit : " Tu n’es bonne qu’à une seule chose…et encore…"
Alors Taisha s’en était allée apprendre le judo. Elle fut balancée dans tous les sens par un instructeur qui aimait pratiquer ‘le lancer du sacrifice’ sur elle, parce qu’elle était légère, et qu’il la mettait en avant pour les compétitions. Elle était couverte de bleus quand elle alla voir don Juan, qui lui demanda si elle s’était battue avec un allié ! Il écouta son histoire et lui dit de persévérer.
Ensuite, Taisha décida d’apprendre le karaté. Elle rendit visite à bon nombre d’instructeurs, mais elle devint vite une experte pour trouver des failles dans leurs techniques. Cela retarda ses progrès dans l’apprentissage des arts martiaux.
"Cesse de chicaner, l’avait averti Clara. C’est ‘Bobby’ qui te rend cynique." Des manœuvres drastiques furent nécessaires dans le cas de Taisha pour briser sa socialisation et son cynisme.
Les êtres inorganiques sont aussi réels que nous. Ils n’ont pas d’organisme physique, ce qui explique leur nom. Il y a un troisième type d’énergie qui n’a pas de limites et pas de point d’assemblage décelable. C’est de l’intelligence pure et elle bouge par un processus d’expansion et de contraction. Taisha expérimenta cette intelligence, cette force ondulatoire quand elle vivait dans le haut des arbres, et également en faisant la manche dans la rue.
Bobby détient les clés de l’importance personnelle. Lorsqu’elle était avec don Juan, il avait l’habitude de lui faire passer un test de sobriété. Il lui demandait : "Est-ce qu’on va être sobre aujourd’hui, ou est-ce qu’on va être indulgente en faisant cui-cui ?" (Taisha avait appris à imiter le cri des oiseaux à la perfection en vivant dans les arbres) à quoi elle répondait : "Cui-cui !"
Les passes magiques pour le non-faire eurent un effet dévastateur sur son auto-contemplation.
C’est la Mer Sombre de la Conscience qui nourrit nos besoins.
Il y a deux modes de conscience : le premier, c’est savoir les choses selon des termes généraux. Le second est une conscience spécifique, être spécifiquement conscient de quelque chose de tangible. L’attitude la plus appropriée pour faire de la Tenségrité est de permettre à la Mer Sombre de guider notre voyage. Pratiquer seul avec la Mer Sombre comme unique témoin. La fonctionnalité est également décidée par la Mer Sombre de la Conscience. La chanson Thinking About You fut jouée.
Troisième Conférence
Quelques points d’intérêt :
Tout ce qui ne fait pas partie de notre inventaire habituel n’est pas du tout enregistré. Nous pensons que nous comprenons mais nous ne comprenons pas. Ces passes, qui ne font pas partie de notre inventaire, doivent être définies et redéfinies.
Les passes n’ont pas été inventées mais découvertes. Elles ont été révélées par la Mer Sombre de la Conscience. Les passes de Tenségrité ont toujours été magiques. Elles nous préparent à être ouvert à tout ce que les passes peuvent offrir. On doit permettre aux passes d’être un véhicule pour déplacer notre point d’assemblage vers un endroit qui se trouve en dehors de nous-même.
Dix femmes et six hommes s’intéressent à se libérer de Bobby (les instructeurs). Les nouveaux arrivants amenés par Carol Tiggs et les autres, les nouveaux membres, sont les plus efficaces.
Être un guerrier-voyageur demande de l’élégance.
Nous sommes la propriété de nos parents. Bobby nous a enseigné ce sens de la propriété. Comme pour les animaux domestiques ; nous les aimons tellement que nous les mutilions. C’est le paradigme de la possession de Bobby. Alors que faire avec nos ‘propriétaires’ ?
L’élégance est importante. Le meilleur exemple de ce manque d'élégance est celui de Taisha, qui, réalisant qu’elle était la possession de ses parents, s'était précipité dans la maison de ceux-ci au beau milieu de la nuit et avait commencé à frapper son père. Son père était bien plus grand qu’elle et elle avait dû grimper sur une chaise pour lui taper dessus ! Après cela, ses parents l'ont répudiée. Un bon exemple de l’élégance du guerrier pour traiter avec nos propriétaires est celui de Florinda. Elle les fait ‘manger dans la paume de sa main’, et ainsi elle peut élégamment s’écarter de leur emprise. Le principe basique de la propriété est de ne jamais avoir l’autorisation d’être libre.
Nos propriétaires utiliseront tout ce qui est en leur pouvoir pour nous garder sous leur emprise.
La scène se passe dans la maison des parents. Vous demandez : "Qu’est-ce que vous attendez de moi ?"
- Rien, nous voulons juste que tu sois heureux !
- Mais je suis heureux.
- Non ! Tu penses que tu l’es. Tu t’es fait lavé le cerveau par cette secte !
Les mâles sont également attaqués par l’apitoiement et le sens du devoir. Les parents disent : "Pourquoi ne te trouve-tu pas une femme pour te marier ? Pourquoi n’as-tu pas une vie responsable et respectable ?"
- Mais je suis responsable. J’ai un boulot, je suis financièrement indépendant.
- Non ! Regarde ton frère ‘Robert’…Lui il est responsable, il a une femme et des enfants !
- Mais c’est un bon à rien, il vit aux crochets de l’État et d’après ce que j’ai entendu dire il est alcoolique et il bat sa femme et ses enfants.
- Peu importe, il est responsable et…il a bon cœur au fond…C’est toi qui te fous de tout le monde sauf de toi !
Il n’y a aucun moyen d’échapper au sens de la propriété de Bobby.
Los Angeles - 24 août 1997
" Ce séminaire est nouveau pour nous, dit Taisha, c’est donc un non-faire."
Différents personnages émergent sous l’influence du non-faire. On peut se sentir comme un inconnu pour soi-même. Doucement mais sûrement, tous les panneaux indicateurs s’effacent d’eux-mêmes, l’un après l’autre. Bien que quelque chose subsiste.
Elle nous raconta alors l’histoire d’un vieil homme de 85 ans, qui ne savait plus qui il était et qui avait complètement cessé de parler. Par le passé, il avait eu un tempérament très dominateur, il disait à tout le monde ce qu’il fallait faire et faisait sans arrêt des plans pour les autres. Apparemment, il était également célèbre. Mais lorsque le psychiatre, qui était sur le point de s’en occuper, lui avait annoncé que son tarif horaire était de 350 $, le vieil homme l’avait immédiatement renégocié à 95 $ !
Sous l’influence du non-faire, on élague, on ajuste. Une fois de temps en temps, il est nécessaire de rehausser sa vie (de la mettre en valeur), et de jeter tout ce qui n’est pas nécessaire.
La sobriété selon le point de vue du vieux Nagual : ce que nous faisons doit être calculé fonctionnellement. L’intérêt se trouve dans la restauration de la lueur de conscience. Il s’agit de sortir de l’auto-contemplation du moi. Cela s’accomplit à travers la saturation, en faisant des passes magiques.
" Bobby – Taisha préfère le nom Robert, car elle ne ressent aucune affinité pour le flyer - est une grosse tache noire ; hideux, négligent et négligé. Nous sommes tous le véritable reflet de Bobby : mesquins et egomaniaques. Pour sortir de ses griffes, la seule solution est d’être de sobres guerrier-voyageurs. Cela demande de l’énergie et une discipline de fer (une intention inflexible). De cette façon, la lueur est restaurée. Bien sûr, ‘Robert’ se venge. C’est à travers l’auto-contemplation que nous sommes dévorés par les prédateurs. Alors, nous devons choisir certaines alternatives comme : penser en termes d’impeccabilité de façons à rallumer la lueur, et rechercher le voyage dans l’inconnu.
Nous sommes des guerrier-voyageurs sur la route de l’Infini.
Quelques faits énergétiques : nous sommes reliés via le point d’assemblage à la Mer Sombre de la Conscience. Des êtres organiques, inorganiques, et d’autres êtres sont comme des sondes à travers lesquelles l’Univers prend conscience de lui-même. Par conséquent, cela demande des nerfs en acier, une intention inflexible, et de la discipline pour s’aventurer dans l’inconnu. La sobriété et le détachement sont nécessaires afin de ne pas devenir cinglé à cause des soucis relatifs au ‘moi’. Un sentiment de distance est essentiel. Au début, on se dit, " Je ne peux pas faire ça," mais rapidement on réalise que la seule alternative que l’on a est de faire grandir la lueur de la conscience.
Nous sommes hypnotisés par les idoles pop et les chanteurs. Cela nous oblige à essayer d’adopter l’attitude de ces idiots et à nourrir Bobby à travers notre apitoiement. La discipline et la sobriété sont les seules façons de garder les prédateurs à distance.
Nous avons fait les Passes pour la Matrice, l’Intention, et la Série de la Chaleur.
Seconde conférence
- Quel est l'état d’esprit adéquat pour pratiquer les passes de Tenségrité ?
- Un acquiescement élégant.
Don Juan dit un jour à Taisha qu’elle devait apprendre à se mouvoir. Une membre du groupe de don Juan, nommée Clara Bung, avait étudié les arts martiaux en Chine. C’était une experte du long bâton, et sa connaissance avait influencé don Juan. Taisha lui demanda de lui enseigner la technique du long bâton, mais celle-ci refusa et lui dit : " Tu n’es bonne qu’à une seule chose…et encore…"
Alors Taisha s’en était allée apprendre le judo. Elle fut balancée dans tous les sens par un instructeur qui aimait pratiquer ‘le lancer du sacrifice’ sur elle, parce qu’elle était légère, et qu’il la mettait en avant pour les compétitions. Elle était couverte de bleus quand elle alla voir don Juan, qui lui demanda si elle s’était battue avec un allié ! Il écouta son histoire et lui dit de persévérer.
Ensuite, Taisha décida d’apprendre le karaté. Elle rendit visite à bon nombre d’instructeurs, mais elle devint vite une experte pour trouver des failles dans leurs techniques. Cela retarda ses progrès dans l’apprentissage des arts martiaux.
"Cesse de chicaner, l’avait averti Clara. C’est ‘Bobby’ qui te rend cynique." Des manœuvres drastiques furent nécessaires dans le cas de Taisha pour briser sa socialisation et son cynisme.
Les êtres inorganiques sont aussi réels que nous. Ils n’ont pas d’organisme physique, ce qui explique leur nom. Il y a un troisième type d’énergie qui n’a pas de limites et pas de point d’assemblage décelable. C’est de l’intelligence pure et elle bouge par un processus d’expansion et de contraction. Taisha expérimenta cette intelligence, cette force ondulatoire quand elle vivait dans le haut des arbres, et également en faisant la manche dans la rue.
Bobby détient les clés de l’importance personnelle. Lorsqu’elle était avec don Juan, il avait l’habitude de lui faire passer un test de sobriété. Il lui demandait : "Est-ce qu’on va être sobre aujourd’hui, ou est-ce qu’on va être indulgente en faisant cui-cui ?" (Taisha avait appris à imiter le cri des oiseaux à la perfection en vivant dans les arbres) à quoi elle répondait : "Cui-cui !"
Les passes magiques pour le non-faire eurent un effet dévastateur sur son auto-contemplation.
C’est la Mer Sombre de la Conscience qui nourrit nos besoins.
Il y a deux modes de conscience : le premier, c’est savoir les choses selon des termes généraux. Le second est une conscience spécifique, être spécifiquement conscient de quelque chose de tangible. L’attitude la plus appropriée pour faire de la Tenségrité est de permettre à la Mer Sombre de guider notre voyage. Pratiquer seul avec la Mer Sombre comme unique témoin. La fonctionnalité est également décidée par la Mer Sombre de la Conscience. La chanson Thinking About You fut jouée.
Troisième Conférence
Quelques points d’intérêt :
Tout ce qui ne fait pas partie de notre inventaire habituel n’est pas du tout enregistré. Nous pensons que nous comprenons mais nous ne comprenons pas. Ces passes, qui ne font pas partie de notre inventaire, doivent être définies et redéfinies.
Les passes n’ont pas été inventées mais découvertes. Elles ont été révélées par la Mer Sombre de la Conscience. Les passes de Tenségrité ont toujours été magiques. Elles nous préparent à être ouvert à tout ce que les passes peuvent offrir. On doit permettre aux passes d’être un véhicule pour déplacer notre point d’assemblage vers un endroit qui se trouve en dehors de nous-même.
Dix femmes et six hommes s’intéressent à se libérer de Bobby (les instructeurs). Les nouveaux arrivants amenés par Carol Tiggs et les autres, les nouveaux membres, sont les plus efficaces.
Être un guerrier-voyageur demande de l’élégance.
Nous sommes la propriété de nos parents. Bobby nous a enseigné ce sens de la propriété. Comme pour les animaux domestiques ; nous les aimons tellement que nous les mutilions. C’est le paradigme de la possession de Bobby. Alors que faire avec nos ‘propriétaires’ ?
L’élégance est importante. Le meilleur exemple de ce manque d'élégance est celui de Taisha, qui, réalisant qu’elle était la possession de ses parents, s'était précipité dans la maison de ceux-ci au beau milieu de la nuit et avait commencé à frapper son père. Son père était bien plus grand qu’elle et elle avait dû grimper sur une chaise pour lui taper dessus ! Après cela, ses parents l'ont répudiée. Un bon exemple de l’élégance du guerrier pour traiter avec nos propriétaires est celui de Florinda. Elle les fait ‘manger dans la paume de sa main’, et ainsi elle peut élégamment s’écarter de leur emprise. Le principe basique de la propriété est de ne jamais avoir l’autorisation d’être libre.
Nos propriétaires utiliseront tout ce qui est en leur pouvoir pour nous garder sous leur emprise.
La scène se passe dans la maison des parents. Vous demandez : "Qu’est-ce que vous attendez de moi ?"
- Rien, nous voulons juste que tu sois heureux !
- Mais je suis heureux.
- Non ! Tu penses que tu l’es. Tu t’es fait lavé le cerveau par cette secte !
Les mâles sont également attaqués par l’apitoiement et le sens du devoir. Les parents disent : "Pourquoi ne te trouve-tu pas une femme pour te marier ? Pourquoi n’as-tu pas une vie responsable et respectable ?"
- Mais je suis responsable. J’ai un boulot, je suis financièrement indépendant.
- Non ! Regarde ton frère ‘Robert’…Lui il est responsable, il a une femme et des enfants !
- Mais c’est un bon à rien, il vit aux crochets de l’État et d’après ce que j’ai entendu dire il est alcoolique et il bat sa femme et ses enfants.
- Peu importe, il est responsable et…il a bon cœur au fond…C’est toi qui te fous de tout le monde sauf de toi !
Il n’y a aucun moyen d’échapper au sens de la propriété de Bobby.